[Lecture] Onze titres NBA de Phil Jackson
Phil Jackson, ce nom ne vous dit sûrement rien.
C’est un ami d’un ami qui m’a permis de découvrir ce monsieur basket.
Pour les novices comme moi, Phil Jackson est un ancien joueur et entraineur de basketball. À son palmarès, pas moins de 11 titres NBA, dont 6 avec une certaine équipe, les Chicago Bulls.
Ce n’est donc pas par hasard que l’on m’a proposée cette lecture, que j’ai accepté sans rechigner. Même si je ne suis pas une fan avide de basket et que je ne suis pas ce sport de façon régulière, je voulais en savoir plus sur les Chicago Bulls. Et Michael Jordan.
C’était mon frère qui était fan de lui quand nous étions petits, et c’est lui qui m’a fait découvrir les Chicago Bulls.
Plus que l’aspect du basket, c’est la philosophie de Phil Jackson qui m’a motivée à dévorer ce livre.
Son approche du management est intéressante et peut très bien s’appliquer à n’importe quel milieu. Mais on le sait, dans le sport, et le sport d’équipe, il n’y a pas de place pour l’individualisme, pas de « je ». C’est donc avec passion que l’on suit comment il a transformé les Bulls et Michael Jordan à ne former qu’un. Comment il a traité les joueurs comme des adultes, les laissant trouver par eux-mêmes les solutions tout en jouant collectif.
Le résultat, 6 titres de champion NBA avec les Chicago Bulls de Michael Jordan.
Bien sûr, Phil Jackson nous plonge dans les matchs, les vestiaires. Les discussions, les bagarres, les négociations mais aussi dans l’épanouissement des joueurs. Surnommé le Zen Master, Jackson avait une approche du jeu vraiment singulière et en regardant les Bulls d’aujourd’hui, on se dit que ça ne leur ferait pas de mal de se concentrer sur l’équipe plutôt que les sponsors qu’ils peuvent décrocher.
Triste hasard, pendant ma lecture le monde a appris la terrible et choquante mort de Kobe Bryant, ancien joueur des Lakers qui a pris sa retraite en 2016 après plus de 20 ans dans l’équipe.
Phil Jackson a été l’entraîneur de Bryant et leur relation était loin d’être au beau fixe. Jackson prônait le « Nous » mais Bryant n’entendait que « Je« .
Pas la peine de faire des courbettes en raison de sa mort. Si on ne peut pas nier que Kobe Bryant était un joueur vraiment impliqué, il était très égocentriste et individualiste. Loin de la carrure de leader de Michael Jordan ou même Shaquille O’Neal, son ancien partenaire des Lakers qu’il réussira à pousser vers la sortie.
Pour quelqu’un qui jouait un sport d’équipe, on peut dire que le jeune Kobe n’avait pas la tête à ça, même s’il fera des efforts sur la fin.
Lire le livre de Phil Jackson, ce n’est pas juste en apprendre plus sur les Chicago Bulls des années 90, sur le grand Michael Jordan et ses équipiers Scottie Pippen et compagnie. Ce n’est pas juste le passage difficile chez les Lakers de Shaquille O’Neal et Kobe Bryant.
J’avoue avoir vibrer comme si j’y étais pendant les récits de match et à la fin, je me suis posée la question de les regarder. Même en replay, car je ne suis pas encore fan au point de me lever à 1h-2h du mat.